SXO et Google Page Experience : l’évolution du SEO

septembre 28, 2021
lsandil
Le SXO, la nouvelle tendance 2021
Le SEO a remplacé une de ses lettres par un X, pour donner Search eXperience Optimization. C’est un savant mélange entre le traditionnel SEO (Search Engine Optimization) et l’UX (User eXperience).
C’est un concept qui associe les optimisations de référencement sur les moteurs de recherche aux stratégies d’amélioration de l’expérience utilisateur. Un site optimisé ne passe pas uniquement par les stratégies de netlinking ou de contenus : pour attirer et garder l’internaute sur son site web, il faut aussi lui offrir la meilleure expérience possible.
Cinq ou dix ans en arrière, une simple optimisation de contenu pouvait suffire à bien se positionner sur les moteurs de recherche : les bons mots-clés, des titres pertinents, quelques liens internes et externes, et le tour est joué. Mais en 2021, les choses ne sont plus comme avant. La concurrence est beaucoup plus forte, avec des contenus toujours plus nombreux.
Pour tirer son épingle du jeu, le mariage entre référencement naturel et expérience utilisateur paraît être la meilleure stratégie à adopter. Les professionnels du webmarketing l’ont bien compris, et c’est encore plus vrai avec la mise à jour Google Page Experience.
Qu’est-ce que l’algorithme Google Page Experience ?
Cela fait déjà quelques années que l’expérience utilisateur est au cœur des stratégies de référencement. Mais depuis mai 2021, Google a lancé un nouvel algorithme entièrement basé sur les critères UX : Google Page Experience.
Cet algorithme permet de comprendre la façon dont l’internaute navigue sur les pages d’un site web, et d’analyser son expérience en tant qu’utilisateur. Chaque défaut de navigation, pouvant avoir un impact négatif sur l’expérience utilisateur, est alors détecté par Google. L’objectif est de privilégier les sites les plus performants, capables de répondre aux besoins des internautes, et ainsi de gagner davantage leur confiance.
La mise à jour Google Page Experience est donc un facteur de classement de recherche déterminant en 2021. Toutes les facettes de l’expérience utilisateur y sont calculées : chargement de page, temps de réponse lors d’une interaction avec l’internaute, ou encore stabilité visuelle des pages.
Les trois Signaux Web de Google
L’algorithme Google Page Experience se base sur trois indicateurs de performance pour analyser l’expérience utilisateur d’une page web.
Ces indicateurs sont appelés des Signaux Web, chacun permettant à Google de calculer le score d’un site web : LCP, FID et CLS, de leur acronyme anglais. Voyons leur rôle et la manière dont Google calcule leur score.
Largest Contentful Paint (LCP)
Cet indicateur concerne le temps de chargement de la page web. Il mesure donc le temps écoulé jusqu’à ce que le contenu soit totalement téléchargé et accessible par l’internaute.
D’après Google, le score LCP ne devrait pas dépasser le seuil des 2,5 secondes pour être considéré comme « bon ». Entre 2,5 secondes et 4 secondes de chargement du contenu, le score est à améliorer. Et au-delà de 4 secondes, la performance de la page web est jugée « mauvaise ». Ce qui paraît logique lorsque l’on sait qu’un internaute n’attend généralement pas plus de 3 secondes pour l’ouverture d’une page web.
First Input Delay (FID)
L’indicateur de performance FID mesure le temps écoulé entre le moment où l’utilisateur interagit avec la page web, par exemple cliquer sur un lien pour ouvrir une nouvelle page, et le moment où le navigateur répond à cette action. Plus votre site web sera réactif et rapide, plus il sera apprécié par Google.
Un bon score FID ne dépasse pas les 100 ms selon Google, ce qui représente un simple clignement d’œil. Si votre site web n’est pas prêt à répondre rapidement aux requêtes des internautes, vous perdrez des conversions. Entre 100 ms et 300 ms, le score est à améliorer. Mais au-delà de 300 ms, la performance est mauvaise.
Cumulative Layout Shift (CLS)
Cet indicateur prend en compte la stabilité visuelle de la page web. Plus précisément, il s’agit de la fréquence à laquelle la mise en page se modifie de manière inattendue lors de la navigation. C’est un problème qui peut être provoqué par une image ou une vidéo dont les dimensions ne sont pas adaptées, ou bien un widget ou une publicité qui se redimensionne mal.
Pour calculer le score CLS, Google considère la taille d’un élément en mouvement avec la distance de déplacement. Le score est considéré comme bon s’il est inférieur à 0,1, et est à améliorer entre 0,1 et 0,25. Au-delà de 0,25, le résultat est mauvais et les éléments en question devront être modifiés.
SEO et SXO : quelle différence, concrètement ?
Depuis quelques années déjà, l’expérience utilisateur est au centre de toutes les préoccupations dans le monde du digital. Et pour le SEO, c’est d’autant plus vrai depuis que Google en a fait un nouveau critère de référencement avec son algorithme UX : Google Page Experience.
Bien que le SEO et le SXO soient aujourd’hui indissociables, ils peuvent être différenciés de la manière suivante : le SEO se concentre sur l’optimisation du contenu, la pertinence du message et sa qualité, et le SXO se préoccupe de l’optimisation du site, en termes de vitesse de chargement, de sécurité et d’informations délivrées aux moteurs de recherche.
Finalement, le SXO est une évolution naturelle des exigences du SEO. Les deux concepts ont le même objectif : générer plus de trafic sur le site web. La différence réside dans le simple fait que le SEO attire l’internaute, tandis que le SXO vise à garder l’internaute !