White hat, Grey hat ou Black hat ?

Les algorithmes de référencement.

Ne vous êtes-vous jamais demandé comment fonctionnait un moteur de recherche? Quels étaient ses objectifs ? Avant tout, un moteur de recherche va essayer de répondre au mieux à la demande d’un utilisateur lorsque celui-ci entre des mots clés dans la barre de recherche. C’est en effet le seul objectif d’un algorithme de référencement, lorsque celui-ci indexe l’internet, il essayera de classer au mieux les différentes pages qu’il aura parcourues afin d’améliorer l’expérience utilisateur. Bien que le principe de base d’un algorithme de référencement soit assez simple, comprendre ce que l’utilisateur souhaite lorsqu’il effectue une recherche est une tâche autrement plus compliquée. En effet, il existe une multitude de critères de référencements qui prennent en compte des aspects, tels que la langue ou la localisation, la sécurité, l’ancienneté ou encore le design…

On retiendra alors qu’un algorithme de référencement est uniquement conçu pour penser à l’expérience utilisateur.

Un paradoxe assumé.

Mais qu’en est-il lorsque les sites internet paient afin d’augmenter leur trafic ? Prenons le cas des « addwords ». Vous savez les systèmes d’annonces qui positionnent les sites en première place dans les résultats des recherches. Ce système s’oppose clairement aux algorithmes de référencement, puisque ces annonces sont systématiquement placées en première position. Dans ce cas pratique l’annonce a été placée en tête des résultats afin d’obtenir plus de visites. L’intérêt n’est alors plus porté sur l’utilisateur mais sur l’acquisition de trafic. En effet, de cette façon un site internet de piètre qualité pourrait se retrouver en pôle position.

Pour ne pas citer que les  « addwords », nous pouvons également mentionner les publications sponsorisées dans les réseaux sociaux. Là encore, les algorithmes conçus pour améliorer la pertinence des files d’actualités s’opposent largement à ces publications qui peuvent nuire à l’expérience utilisateur. Ces techniques d’acquisition de trafic ne font pas partie des critères « black hat », « grey hat » ou « white hat ». En effet, ces notions sont issues d’une discipline plus spécifique de l’acquisition de trafic: le SEO ou référencement naturel.

Alors êtes vous blanc, gris ou noir ?

De même qu’il existe une multitude de critères de référencement pour qu’un moteur de recherche indexe un site internet, il existe une multitude de techniques permettant d’améliorer le référencement naturel. Ce sont celles-ci qui sont classées en « white hat », « grey hat » ou « black hat ».Si vous n’avez jamais utilisé de techniques pour tenter de modifier les résultats de recherche par quelque manipulation qu’il soit, vous n’avez pas de question à vous poser, votre stratégie est « white hat ». À l’inverse, si vous avez tenté d’exploiter les failles d’un algorithme de référencement naturel sans tenir compte de l’expérience utilisateur, alors votre stratégie d’acquisition de trafic est « black hat ». Autrement, si vous tentez de manipuler les résultats des moteurs de recherche tout en accordant de l’importance à l’expérience utilisateur, alors votre stratégie est « grey hat ».

Finalement nous ne pouvons pas ignorer que l’acquisition de trafic à un impact sur les utilisateurs. Cependant la nuisance n’est pas toujours la même et bien que certaines techniques soient clairement mauvaises car elles n’accordent aucune importance à l’expérience utilisateur, d’autres sont beaucoup plus dures à qualifier. La bonne question à se poser ne serait-elle pas: « Et moi, en tant qu’utilisateur, est-ce que cela me dérangerait que l’on utilise ces techniques? »